Fête des mères - acte I

Dimanche 7 juin,
5h40 : premières manifestations discrètes de l'enfant. Sa mère, qui s'est couchée à 00h01, fait la sourde oreille, de même que son Père qui lui, s'est couché à 1h35. Pas de scrupule : d'habitude, ça marche...

5h50 : les appels, les cris puis les pleurs du rejeton vont crescendo.

5h52 : Maman se lève enfin. Inspection du petit bourreau en règle : rien ne cloche à part qu'il semble qu'il ait simplement... fini de dormir ! alors que la veille, il s'était couché une heure plus tard que d'habitude et n'avait fait qu'une micro-sieste. Elle lui explique donc, calmement mais fermement, que c'est encore la nuit et que la nuit, ben, on dort.

5h55 : le bébé est rapatrié dans le lit parental... fait semblant de dormir (oui, semblant !) mais hurle dès que l'un de ses parents bouge un cil.

6h10 : Maman finit par se lever, fatiguée et de mauvaise humeur (par le fait), et emmener le démon hors de la chambre pour épargner Papa qui, en plus d'avoir encore peu dormi, est malade.

6h15 : petit-déjeuner pour tous les deux. Même pas salutaire puisque le petit vilain ronchon n'arrête pas de rouspéter pour un rien et de... BAILLER ! car visiblement, lui non plus n'a pas finit sa nuit ! mais pas moyen de le recoucher sans ameuter toute la ville tout le quartier tout l'immeuble.

Depuis 6h35, c'est la guerre des nerfs. Rien ne va plus entre la mère et le fils. Il est 8h33... la journée s'annonce longue, très longue...

Bonne fête, Maman ! (tu parles !...)