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Jusqu'en enfer

Les entrées gratuites que nous avionsgagnées à cette occasionnous ont menés Jusqu'en Enfer, le jour de la fête des pères.

C'est l'histoire d'une fille qui n'a pas de bol...
D'abord, elle s'appelle Christine... ah non, ça, c'est pas grave. Mais son job, c'est de monter des crédits immobiliers, et ça, en ces temps de crise intersidérale, c'est pas super top. En plus, elle est en compétition avec un vilain lèche-botte de ses collègues pour un poste à responsabilités. Or, elle, elle est plutôt trop gentille alors que le vilain, lui, ne recule devant rien. Côté coeur, elle file le parfait amour avec un psychiatre... dont la mère préfèrerait nettement qu'il se case avec quelqu'un d'autre (elle a bien raison cette dame, elle doit sentir que cette fille a la poisse.)
Bref, c'est partagée entre son bon fond et ses ambitions que Christine décide un jour de refuser une extension de prêt à la pauvre vieille Madame Ganush, qui est sur le point de se faire expulser de sa maison alors qu'elle n'a même pas assez d'argent pour acheter de la colle pour son dentier. La pauvre vieille, du coup, est assez fâchée (faut la comprendre, aussi, en ces temps de crise) et pour se venger, elle jette la malédiction du méchant Lamia sur Christine (qui ne l'a pas volé, finalement).
S'ensuivent 3 jours de cauchemar pour la pauvre Christine qui n'a plus une minute pour souffler. Elle n'a qu'un seul moyen de s'en sortir : inverser le sort. Comme elle n'a pas de bol, c'est pas tous les jours facile. Mais elle arrive quand même à s'offrir un nouveau manteau à la fin (faut pas négliger les petits plaisirs de la vie, surtout quand on a tendance à ne pas avoir de bol).

C'est un film de Sam Raimi (Spiderman, mais aussi Evil Dead-que je n'ai jamais vu(s)) qui revient aux sources et s'en donne à coeur-joie. C'est un film d'épouvante que j'ai vraiment aimé, une fois n'est pas coutume. Evidemment, il y a des scènes horribles à regarder mais c'est surtout bourré d'humour décalé et d'ironie. Le Sam Raimi, on dirait parfois qu'il prend un malin plaisir à se payer la tête de ses personnages, et c'est tordant.

Pour l'anecdote, pendant tout le film, le Scarabouil2 s'est manifesté pour la première fois aussi clairemement. Encore un cinéphile en devenir. On est rassuré, il/elle a sa place dans la famille (on se posait la question jusqu'alors, au vu de ses attaques hostiles constantes envers sa mère qui n'en peut plus).
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À propos
Nanie

Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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F
Encore un film pas pour moi (dommage pour Jean-François qui adore ce genre). Et heureusement que Scarabouil2 n'a rien pu voir, certaines scènes auraient pu le choquer. ;-)
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