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La jeune fille de l'eau

D’aucuns (les plus perspicaces…) auront remarqué que le fil rouge de mes vacances avait été la pluie. Le film qui devait les clôturer en beauté mercredi soir s’est donc tout naturellement imposé à moi : «  La jeune fille de l’eau », (l’eau de la piscine, de la pluie, de la douche…).
 
En vrai, on est très fan de M. Night Shyamalan. On a vu tous ses autres films, pas de raison que celui-ci échappe à la règle. Je n’ai pas été déçue. Pas du tout.
 
Le thème est ici celui d’un conte oriental selon lequel le destin des humains serait en quelque sorte « lié » à la sagesse des narfs (sortes de nymphes). Un film tout en délicatesse où il est question du Bien et du Mal, d’innocence, d’espoir, de foi en l’homme et en sa capacité à faire de belles choses. Le merveilleux s’instille dans le quotidien des personnages avec naturel et simplicité. Le film est prenant, émouvant et souvent drôle aussi.
 
En bref, un délicieux moment à passer, qui pourrait même nous amener à réfléchir sur notre place dans le monde, ou plus modestement, dans notre environnement quotidien (mais ce n’est pas obligé non plus…).
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À propos
Nanie

Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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S
    Aller, à mon tour de faire "une critique" de ce film. J'espère qu'en me lançant dans ce difficile exercice je ne vais pas ressembler au critique présent dans le film. Donc, je suis allé voir le dernier long-métrage de Shyamalan et j'ai passé un très bon moment.    Même si l'idée du fim est originale et amusante, il est possible de faire quelques remarques. La première est la linéarité du scénario. Les événements s'enchaînement les uns après les autres sans surprise et les rebondissements sont prévisibles. Les histoires annexes comme les relations entre le personnage principal et le narf ne sont pas assez développées pour permettre des aller-retours avec l'intrigue principale.Ensuite, dans les autres films de Shyamalan comme 6ème sens ou Incassable, on pouvait s'attendre à un rebondissement lors de la scène finale, mais il n'y en a pas eu. L'introduction présentant la légende des nymphes permet d'imaginer tout ce qui va se passer dans le film ainsi que le dénoument. L'intrigue est donc sans surprise. Pourtant, le nouvel occupant arrivant dans la résidence, en autre critique de cinéma a essayé d'introduire de fausses pistes. Il est possible de citer l'aide apportée à la recherche des membres de la guilde mais ceci ne fonctionne pas car cette "astuce" scénaristique a été utilisée à plusieurs reprises dans d'autres films. Il est donc facile de s'en rendre compte.    La réalisation est irréprochable. Il faut aussi y ajouter quelques scènes amusantes.    Maintenant, il est possible de voir ce film comme un conte pour enfants où le spectateur devient l'enfant et le réalisateur le conteur. L'histoire n'a pas présenté dans sa forme originelle mais, elle a été transposée à notre époque et s'est vue ajouter un dénoument. Les hommes du récit d'introduction deviennent les occupants de la résidence. L'océan devient dans sa version moderne une piscine. Enfin, pour indiquer que les résidents forment une petite communauté retirée, les habitations sont entourés d'un bois. Ce sentiment d'isolement est assez présent car la seule personne venant de l'extérieur est un agent des forces de l'ordre qui n'apparaît qu'une fois et ne joue qu'un rôle mineur. Les guerres de la légende peuvent être symbolisés par les tensions et les conflits entre les occupants de la résidence.    Dans un conte, chaque personnage est décrit par un caracère marquant qui permet à un enfant de le distinguer facilement des autres personnages. Ainsi, on ne sait que très peu de choses sur chaque occupant.On sait seulement que l'un d'entre eux vit reclu, un autre est doué en mots-croisés, une autre, étudiante préfère s'amuser qu'étudier, etc. Seuls le personnage principal et la nymphe échappe à cette règle. Ainsi, pour le premier, on découvre son passé, ce qui l'a amené à excecer la profession de gardien dans cette résidence.Pour la seconde, on découvre ce qu'elle ressent par rapport au rôle qu'elle doit endosser.    Les personnages ont aussi un autre trait marquant, ils ne se posent pas de question sur les événements qui se déroulent dans leur résidence. Ils accepent le rôle qui leur est donné (gardien, soigneur, etc) sans trop de réticence. Ils ne remettent pas en cause le récit du personnage principal. Ils peuvent être vu comme des enfants à qui le personnage principal raconte à son tour une histoire. Vers la fin du film, un des occupants de la résidence le dit explicitement lorsque la jeune femme est blessée et que les protagonistent se rendent compte qu'ils se sont trompés sur l'identité du soigneur.    Enfin, le personnage principal est lui aussi un enfant à qui on raconte une histoire. La mère de l'étudiante joue alors le rôle de conteuse. Cette dernière accepte même de lui raconter la légende à condition qu'elle voit en lui un enfant. Ceci permet d'avoir une scène de goûter assez amusante.    Il est donc possible de voir dans ce film un conte à trois niveaux.    Enfin, il est amusant de voir comment la rupture entre l'homme et la nature est mis en évidence. Dans le film, la résidence est entourée d'un bois. Ceci donne l'impression que celle-ci est un îlot construit par l'homme au mileu de la nature. Ainsi en modificant son environnement, l'homme s'est éloigné de la nature.Toutes les créatures surnaturelles ont une apparance animale, exceptée la nymphe. Elles sont de plus constituées d'éléments naturels, d'herbe ou de branches par exemple. Elles vivent en plaine, en forêt ou en milieu aquatique contrairement aux occupant de la résidence. Cette séparation est aussi mise en évidence les arts de divination auxquels ont recours les protagonistes. Ceux-ci ne se basent pas sur des objets naturels mais sur des objets créer par l'homme comme les mots-croisés (même si les préditions sont fausses) et les emballages de céréales.     J'ai donc passé un bon momemnt lors de la projection de ce film. Je me suis laissé prendre par l'histoire et je pense que je repasserai un bon moment en le revisualisant.
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S
Si j'avais voulu faire une critique plus poussée du film, je crois que je n'aurais pas mieux dit. Effectivement, pas de rebondissement de dernière minute. On se laisse seulement guider en confiance, jusuq'au dénouement, comme si la présence de la narf et sa destinée coulaient de source. C'est quelque chose de nouveau chez ce cinéaste mais qui a son charme.