4 ans...

Leur premier anniversaire de mariage, elle l’a fêté toute seule comme une malheureuse à la maternité, devant une pauvre tanche de rosbif cuit à l’eau, attendant désespérément que le Scarabouil1 daigne venir au monde.
L’année suivante, ils ont improvisé un dîner de fête, assis en tailleur dans la poussière sur le sol brut du salon de leur nouvel appart, au milieu des tréteaux et des seaux de peinture (mais devant « Desperate houswives »).
L’année dernière, un peu encombrée par son énôôôôrme ventre, mais obligée au repos, elle a mis toute son énergie dans une sortie-crêperie dont elle a mis deux jours à se remettre.
Cette année, noces de cire... La perle rare qu'est l'homme de la maison (et que la voisine du dessous nous envie) n’a pas fait dans l’originalité (des bougies partout) mais au moins, il a fait preuve d’une jolie initiative, lui, trouvant le moyen de concocter un petit dîner sympa au débotté et le temps d’acheter un bouquet. Les enfants, de leur côté, ont eu le bon goût de se coucher tôt et de s’endormir aussitôt, vaincus l’un par la fatigue d’une journée sans sieste et l’autre par un gros rhume (que nous n’appellerons pas bronchiolite, non !). La soirée fut donc plus douce que prévue, petite parenthèse calme dans notre emploi du temps de fous.

Allez, parti comme c’est, l’année prochaine, ça tombera un vendredi, sans enfants... ce sera grandiose !