11 Avril 2007
... ben on en reste comme deux ronds de flanc !
Tout a commencé il y a plus d'une semaine à peine, alors que je m'en allais guillerettement chercher ma voiture pour aller bosser. Quelle ne fut pas ma surprise de la trouver dans cet état :
J'ai pris sur moi, j'ai appelé ma mère pour pleurer me faire plaindre et mon patron pour le prévenir de mon retard. Je m'en fus ensuite au commissariat où l'on m'a gentiment demandé de revenir 1 heure plus tard, quand le bureau des plaintes serait ouvert... Pas grave, je n'avais que ça à faire, moi, attendre. Ce n'est pas comme si j'avais un métier...
Une heure plus tard, il y avait une file d'attente énorme. J'ai donc attendu, attendu... jusqu'à ce qu'on m'explique très courtoisement, qu'en fait, il vaudrait mieux que j'aille me plaindre dans un autre commissariat, d'une autre ville que je ne connais pas et où je n'ai pas les moyens de me rendre (cf. les portières qui ne tiennent pas fermées...). En même temps, ce n'est pas comme si je n'avais pas eu du temps à perdre...
Je passe les détails de mes péripéties. En gros, les méchants avaient été arrêtés par une patrouille de la fameuse autre ville (de là, le pourquoi du comment), ils allaient passer en jugement et si je voulais, je pouvais demander des dommages et intérêts pour les réparations. J'ai bien voulu mais il me fallait attendre l'estimation d'un expert, à faire valoir auprès du tribunal. Pas de problème.
Nous avons donc appelé l'expert, qui n'expertise que le mardi (l'expertise est un art éreintant). Pas de bol, on était déjà mardi, il fallait donc attendre le prochain tour (soit hier). Il a donc expertisé... pour conclure littéralement à "deux portières pliées". Et pas d'estimation chiffrée, sous prétexte que nous n'étions pas couverts pour ce genre de dommage. L'histoire du tribunal et de nos économies réduites ne l'ont pas attendri. Résultat : nous n'avons pour l'instant rien à faire valoir auprès de la justice. Pour une fois qu'elle aurait pu nous être utile, il a fallu qu'un **** d'expert fasse des siennes.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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