16 Février 2010
A y est, les enfants sont casés pour la rentrée.
D'un côté, le mini-Scarabouil a obtenu brillamment sa place en halte-garderie, du premier coup, sans avoir à se battre, supplier ou faire pleurer dans les chaumières. Merci le grand Scarabouil qui a su y faire sa place et être apprécié de tout le personnel pour sa bonne humeur, sa personnalité attachante (c'est pas moi qui le dit) et parce qu'il est un petit garçon bien élevé (si, si) qui obéit (la plupart du temps), aide à ranger et use spontanément des formules de politesse de base (bonjour, au revoir, sipié, merci). Merci aussi à la secrétaire, complètement sous son charme, qui a appuyé notre dossier en y glissant un petit mot doux.
Mais, car il y a un mais sinon cela aurait été trop facile et moins drôle, aux mois de mai et juin, il ne sera admis que 2 jours sur les 3 demandés, faute de place. Heureusement, nous sommes avertis à l'avance et pourrons nous arranger avec les grands-mères pour ces 2 mois. En septembre, il reprendra simplement le contrat de son frère et tout rentrera dans l'ordre. Voilà une bonne chose de réglée.
Contrairement à son frère, dans ces conditions administratives particulièrement favorables (c'est bien la première fois que ça nous arrive !), mini-Scarabouil pourra bénéficier d'une adaptation plus longue et donc plus douce. Tant mieux, même si en son temps, cela n'avait posé aucun problème au grand de faire le grand saut après une préparation réduite au minimum.
D'autre part, le grand est désormais inscrit à l'école maternelle. Deux minutes chrono pour enregistrer sa pré-inscrition, si on excepte l'attente devant la porte de la salle communale, ouverte en retard par rapport à l'horaire indiqué (pour cause de quoi ?... pause-café prolongée ?) et le temps passé à indiquer 6 fois son adresse sur seulement 2 formulaires différents concernant "l'élève" Milan (ça fait quand même drôle...). Pas de surprise, il fréquentera l'école qui se trouve au coin de notre rue, non loin de la halte-garderie. A priori, pas de problème de logistique.
Mais, car il y a un mais sinon cela aurait été trop facile et moins drôle, l'inscription définitive ne sera effective que quand nous aurons rencontré la directrice de l'école. Or, la directrice reçoit les familles selon un calendrier imposé, soit quatre demi-journées au mois de mai, pendant les heures de classe. Ca n'a l'air de rien comme, ça, mais ça nous pose un réel problème logistique. Comment concilier ce calendrier et l'emploi du temps d'un père fonctionnaire (qui ne fout rien, c'est bien connu, mais bosse quand même tous les jours de la semaine au collège) qui ne peut décemment pas laisser tomber ses propres élèves pour 5 minutes de visite, et d'une mère salariée qui aura repris son poste depuis moins de quinze jours et devra peut-être déjà demander des heures ? Il y a fort à parier que la visite ne se fera pas "en famille". Non, il ne faut pas que je m'inquiète déjà de la rentrée en me demandant qui accompagnera le nouveau petit élève dans sa classe...
Sinon, j'ai découvert à l'occasion de ces démarches, qu'un certificat d'aptitude à la vie scolaire, délivré par le médecin, était obligatoire pour une première scolarisation... kesako ?
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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