1 Mai 2012
Nous n’avons pas de chance.
Nous n’avons pas de chance car nous avons un grand Scarabouil qui ne fait plus de sieste depuis l’âge de 2 ans. La sieste s’est donc muée en un temps calme après le repas de midi, qui n’a de calme que le nom. En effet, dans le meilleur des cas, le Scarabouil joue tranquillement dans sa chambre mais à volume sonore croissant, tant il vit ses jeux à fond. Dans ce meilleur des cas, Papa & Maman peuvent vaquer à leurs propres loisirs, notamment regarder les films enregistrés qu’ils n’ont pas eu le temps de visionner la semaine. Toujours dans ce meilleur des cas, le temps calme, chacun chez soi, peut durer une heure, voire plus.
Mais dans la plupart des cas, il faut bien l’avouer, l’état de grâce ne dure pas plus de 20 minutes et les parents doivent renoncer à se la couler douce pour s’occuper de leur marmaille.
C’est ainsi qu’en ce 1er mai, jour consacré de la glandouille s’il en est, à peine installés dans le canapé, les parents ont été vivement invectivés par leur grand : « Allez, éteignez la télé, je veux faire du sport, moi ! »
Non, nous n’avons vraiment pas de chance ! Non seulement notre fils de 4 ans et demi ne fait pas de sieste, mais au lieu de regarder la téloche tranquillou en famille, il préfère faire du sport !! Ce n’est pas un peu le monde à l’envers ?
Bref, il a bien fallu écourter notre pause pour le contenter (d’autant qu’arrivera assez tôt l’époque où il restera scotché à un écran quelconque, d’ordi ou de jeu vidéo, trop longtemps à notre goût). Au programme de l’après-midi : rollers en binôme avec Papa
puis vélo & tricycle au lever de la sieste du petit frère, Maman étant assignée au poussage de tricycle. Parce que contrairement à ce que les photos laissent à penser, le mini-Scarabouil ne pédale pas. A peine consent-il à tourner le guidon dans les virages.
Le grand, quant à lui, est à l’aise en roller : pas besoin d’aide pour avancer (selon une technique toute personnelle) et maîtrise parfaite des chutes.
Le vélo étant acquis depuis longtemps, nous avons décidé d’ôter les petites roues (qui sont plus souvent une contrainte qu’une aide, il faut bien le dire) mais c’était sans compter la mauvaise volonté de l’apprenti-cycliste qui avait décidé que ce n’était pas son jour pour le sans-roulette. Malheureusement pour lui, à tête-de-cochon, têtes-de-mule x2, maintenant qu’on les a enlevées, on ne les remettra plus !
Suite au prochain épisode, donc…
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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