17 Mai 2014
Pour la deuxième année consécutive notre école maternelle a participé au concept "Un auteur dans la classe".
Comme le nom l'indique, il s'agit d'inviter un auteur et/ou illustrateur de livres pour la jeunesse dans son école. Cette rencontre est bien évidemment préparée de longues semaines à l'avance par différents travaux réalisés en classe autour des oeuvres de l'auteur invité.
Toute ce travail de longue haleine est couronné par une exposition publique (oui, Monsieur ; oui, Madame) des réalisations collectives des classes. Les auteurs sont également invités à cette exposition et ceux qui viennent ont la gentillesse de dédicacer leurs livres aux enfants.
Cette année, c'est donc la classe du Mini-Scarabouil qui a participé à ceprojet en travaillant sur les albums de Cyril Hahn, et plus particulièrement sur la série des "Boubou", qui raconte le quotidien d'un enfant Pygmée. Depuis des semaines, que dis-je, des mois, nous entendions parler de Boubou, de lions, de crocodiles, de baobabs... qui étaient racontés, dessinés, chantés ou mimés.
Puis le jour de l'exposition est enfin arrivé... et il se présentait plutôt mal. En effet, on a d'abord failli complètement l'oublier. Heureusement que Maman qui n'a pas de tête a des Scarabouils pour lui rappeler les choses importantes en toute diplomatie : "QUOI ? tu as OUBLIE l'exposition d'Esteban ?!? Mais ce n'est PAS POSSIBLE !!!"
Ensuite, Papa s'est défilé avait des choses à faire pour la maison, l'obligeant à laisser Maman se débrouiller seule avec 3 enfants déjà surexcités dès 8h12 le matin. Plutôt sympa finalement, ils étaient tous prêts suffisamment tôt pour espérer éviter la foule et donc les files d'attente interminables pour les dédicaces. Sauf que toute la ville avait eu précisément la même logique et que le préau était bondé dès l'ouverture.
Il y a donc eu très vite trop de gens, trop de bousculades, trop de bruit et trop de chaleur.
Conclusion : la Grenabée d'ordinaire assez cool du moment qu'on lui laisse vivre sa vie, quel que soit l'endroit, s'est muée en une moule hurlante accrochée à son rocher de mère 2 heures durant, cependant que le grand Scarabouil, impressionné par la foule, ne voulait pas faire la queue tout seul et que le moyen geignait autant qu'il pleurnichait d'avoir trop chaud et trop soif, d'être fatigué, d'avoir mal au pied ou au doigt ou à la tête ou ailleurs et que Maman ne désirait qu'une chose : tout laisser et s'enfuir loin, très loin, même pas longtemps.
Un vrai moment de pur bonheur, en somme !
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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