Un monstre à Paris

Le mélange M + Vanessa Paradis => une BO poétique et enlevée dans un film d’animation poétique, rythmé et drôle.
L’histoire se déroule à Paris, dans les années 1900 (1910 pour être exact), alors que le Zouave du pont de l’Alma a les pieds dans l’eau et de l’eau de la Seine jusqu’au cou. De gentils antihéros vont de mésaventures en bévues pour finir par créer un monstre gentil (non, pas celui auquel vous pensez, vous, les trentenaires bien sonnés) par inadvertance, dont ils se gardent bien de revendiquer la paternité. Parce qu’ils sont téméraires mais pas bien courageux, les deux jojos.
De fil en aiguille, ils vont finir par s’attacher à leur monstre et le défendre contre vents et crues marées au péril même de leur vie, toujours par inadvertance, contre un préfet de Paris merveilleusement égocentrique, mégalo et machiavélique.

Moi, j'ai trouvé amusant le décalage anachronique entre l'époque à laquelle se déroule l'action et le style de musique(s) mais mon acolyte n'en a été nullement ému, trouvant que la musique d'M est intemporelle et collait donc parfaitement au film. N'empêche, elle ne se jouait pas en 1910...

Nous avions hésité, ne sachant pas exactement à quoi nous attendre, mais finalement, je pense que nous aurions pu emmener le grand Scarabouil avec nous et qu’il y aurait trouvé son compte.