19 Février 2017
La semaine a commencé par le déballage des bagages, le lavage de tonnes de linge sale et le rangement de nos vacances jusqu'à l'année prochaine (si tout va bien) et pourtant, ce dimanche a baigné dans une certaine douceur.
Lundi sonnait l'heure de mon retour au boulot, alors que le reste de la famille restait tranquillement à la maison, entamant sa seconde semaine de vacances. Certes, l'enseignant se remettait aussi à son travail de correction et de préparation... mais ce n'est pas tout-à-fait pareil... Quand les enfants étaient encore "en bas âge", selon la formule consacrée, je savourais ces périodes où je pouvais prendre mon temps le matin, n'ayant à m'occuper que de moi, voire me lever un peu plus tard. Les soirées étaient également plus calmes et légères. Aujourd'hui qu'ils sont plus grands et plus intéressants, les mêmes périodes me pèsent un peu plus. Certes, je suis plus tranquille au réveil, mais en quittant la maison, je ne peux m'empêcher de penser que je serais mieux avec eux, à partager du temps et des activités avec les uns et les autres avec une petite pointe de jalousie enfouie. Mais je me rattrape quand je rentre le soir et que je les trouve, propres et en pyjama, et qu'il n'y a rien d'autre à faire qu'être là.
Bref, pendant que je travaillais, les journées des vacanciers se sont organisées au gré des heures de travail du père, de jeux libres des enfants et d'activités partagées. Deux équipes se sont formées en milieu de semaine, les plus jeunes s'octroyant un petit séjour chez Nana (à mille lieues de là, dans la banlieue voisine) pendant que l'aîné retrouvaient les joies éphémères d'être l'enfant unique de parents tout dévoués.
Cette semaine est aussi celle de mon anniversaire, "pré-fêté" (en quelque sorte) l'avant-veille où, à l'occasion d'un dîner au restaurant marocain avec notre grand, j'ai, pour la toute première fois depuis qu'on se fréquente (soit... moult années (17) !), deviné le cadeau que mon mari allait me faire ; fêté une première fois en amoureux, le soir-même, après le coucher des enfants, devant un plateau de fruits de mer et re-fêté aujourd'hui en famille avec Nana, avant d'aller fêter celui du petit cousin pour le goûter.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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