41, tatatin !...

Je ne saurais dire pourquoi, en me levant ce matin, je me suis fait la réflexion que ce nombre résonnait un peu comme : "tu es passée du côté obscur !..." gnark, gnark, gnark... mais c'est vite passé avec un bon petit-déjeuner et le sourire lumineux du deuz, le premier à me souhaiter un bon anniversaire de sa petite voix chantante.

Ce qui est vrai, en tout cas, c'est que cette année n'est pas tout à fait comme les autres, à marquer d'une pierre blanche. En effet, mon mari étant l'expert en surprises et le roi de la mise en scène, jamais, non jamais, depuis qu'on se connaît, je n'ai réussi à deviner le cadeau qu'il allait m'offrir. D'abord car je n'ai quasiment jamais soumis de listes de souhaits et simplement parce que je suis une buse en déduction lorsqu'il s'agit de démêler les tenants et aboutissants des indices alambiqués qu'il me donne. En revanche, même sans que je lui donne d'idées, il est toujours tombé parfaitement juste (ou presque). Au contraire, pour les mêmes raisons qui font qu'il ne laisse rien deviner, lui arrive systématiquement à savoir ce que j'ai prévu pour lui, alors que je reste de marbre et ne dévoile aucun indice.

Or, cette année, non seulement j'ai réussi à le surprendre et mais j'ai aussi deviné ce qu'il avait prévu pour moi, deux jours avant le jour J. Autant dire que c'est l'année de tous les exploits !
Lui a donc eu la machine à café dont il rêvait mais qu'il ne s'attendait pas à recevoir, car, pour une fois, j'ai eu le temps de lui offrir quelque chose qu'il convoitait avant qu'il ne l'achète lui-même. Et moi... une paire de jumelles en carton !... pour assister au concert de Renaud. Je ne suis plus que joie dans cette attente !

Contrairement à certains, je trouve que les anniversaires ont du bon, moi.