5 Septembre 2017
Cette année, sans qu’on n’en ait encore pris toute la mesure, l’aîné est en CM2. Pourtant, on parle déjà collège depuis un moment, étape qui l'interroge lui, qui aime anticiper et nous, qui nous inquiétons du cadre dans lequel il aura à évoluer. En attendant, s’il se retrouve dans une classe à niveau unique pour la première fois depuis le CP, c’est l’enseignante qui sera double : moitié la directrice (qui, je l’espère, est meilleur prof que dirlo…), moitié une nouvelle qui a fait bonne impression au studieux de la fratrie. Pour le reste, il retrouve donc tous ses anciens copains, et même deux nouveaux qu’il apprend déjà à apprécier.
Le cadet est entré en CE2, avec un sursaut d’enthousiasme survenu à notre retour de vacances. Peut-être le désir de retrouver ses copains après de si longues vacances ? Lui aussi est en niveau unique avec 2 maîtresses. De ses premiers échos, on ne peut pas encore tirer grand-chose : on sait seulement qu’il a rempli une fiche de questions le premier jour. On croise les doigts pour que l'année se passe bien.
La benjamine entame sa dernière année de maternelle. Elle fêtera ses 5 ans dans 15 jours. Vous imaginez ? Elle, très nettement ; pour moi, c’est plus flou. En attendant, elle reste en maternelle, dans une classe à double niveau, avec quelques enfants de Moyenne Section, pendant que la plupart de ses copains/copines s’en s’ont allés en élémentaire, partager la classe avec des CP… Un peu déçue la Coquillette, mais il semble qu’elle en ait déjà (plus ou moins) pris son parti. Sa nouvelle maîtresse la connaît déjà, alors qu’elle ne l’a jamais eue dans sa classe. Il me semble que cela a un côté rassurant pour la Grenabée. Je l’ai laissée, un peu intimidée quand même, au moment où elle se dirigeait vers le coin dînette : "Ah bon, tu ne restes pas ?...". Du coup, j’ai eu droit à un gros câlin avant de quitter la classe.
Car cette année, nous avons eu le droit d’accompagner nos petits écoliers dans leur classe, et cette maîtresse en a même rajouté en proposant de rester 10 minutes. Je ne l’ai pas fait car ma grandette n’en avait pas besoin mais j’aime déjà cette maîtresse qui a sciemment bravé le Plan Vigipirate. Quant aux grands, nous n’avons même pas pu les accompagner dans la cour (contrairement à l'information affichée par la directrice sur la grille, information démentie par la même directrice le jour J... bref...). Avant de retrouver leurs camarades et enseignants respectifs, le moyen a réclamé sa dose de bisous, câlins et diverses autres façons de se dire "à ce soir" et le grand, toujours fidèle à lui-même, est parti sans un au revoir ni un regard (on a beau le savoir, on garde toujours un espoir...).
C'est reparti pour une année...
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
Voir le profil de Nanie sur le portail Overblog