Ça... ou le complexe du ciré jaune

Rentrés en catimini de notre week-end spa à Pont-L’évêque, nous nous sommes glissés dans une salle obscure, le temps de voir Ça, tiré du roman de Stephen King, juste avant de récupérer le moyen chez sa copine.

Je connaissais cette terrible histoire terrifiante, ayant vu un téléfilm éponyme diffusé dans le temps jadis mais je n’avais pas lu le roman. Selon l’expert de la famille, ce film effroyable de réalisme est très fidèle au bouquin, au bras d’enfant de 4 ans arraché près.

Si vous ne connaissez pas l’histoire… En préambule, on assiste à la triste, autant que violente disparition d’un petit garçon en ciré jaune courant gaiement à la poursuite du bateau en papier que lui a fabriqué son grand frère. Ce fait divers fait en réalité partie d’une série de disparitions d’enfants inexpliquées. À l’occasion des vacances d’été, le grand frère et ses amis décident d’enquêter sur ces faits mystérieux.
En marge de leurs camarades à l’école, ils sont les cibles favorites des terreurs de l'école, ce qui les soude. Au cours de leur pérégrinations, chacun sera confronté à sa peur la plus intime et la plus tenace, personnifiée par le Clown Grippe-Sou qui s’en nourrit et qu’ils surnomment "Ça".  Ils détermineront aussi que ce prédateur fou vivant dans les égouts n’exerce sa malfaisance que tous les 27 ans. Ils sont bien déterminés à enrayer ce cycle.

Sans entrer dans le détail, le film est très bien réalisé et fait très peur, bien au-delà des portes du cinéma, surtout quand, alors qu’il pleut averse, on croise dans la rue un petit garçon en ciré jaune…