31 Décembre 2018
En ce soir de fête, l'équipe des lundis collectifs se propose de partager sa tenue ou une anecdote ou tout autre chose lié au réveillon du Nouvel An.
J'ai choisi de me souvenir d'une anecdote, ma tenue de ce soir n'ayant aucun intérêt (d'ailleurs, je ne l'ai toujours pas choisie...). Une anecdote de taille puisqu'on peut dire a posteriori qu'il s'agissait bel et bien de nos fiançailles. Évidemment, le prétendant étant friand de surprises et jamais à cours d'idées, j'étais la dernière avertie.
Je me souviens de mon étonnement lorsque les jeunes gens de l'assistance se sont mis à m'offrir chacun une rose, le bouquet final étant porté par le fiancé. Je me souviens aussi de ma gène, moi qui adore me trouver sur le devant de la scène, a fortiori quand je n'y suis pas préparée. Mais je me souviens que ces fiançailles n'auguraient pas forcément un mariage, mais donnaient à notre relation un caractère durable, un statut "sérieux".
J'ai toujours la robe (mais je ne suis pas sûre de rentrer encore dedans), la bague bien sûr, des cheveux blancs et des rides en plus, et toujours le même amoureux devenu mon mari.
Bref, longtemps plus tard, nous nous préparons ce soir à accueillir chez nous les mêmes amis pour passer la cap du Nouvel An.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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