3 Décembre 2018
Cette semaine, les filles des lundis collectifs se posent des questions sur les bonnes actions de l'Avent, le principe d'un Noël solidaire et/ou écoresponsable. Que font-elles, que faisons-nous ?
Quand j'étais jeune et sans entrave, il m'est arrivé de faire des collectes pour les banques alimentaires, de jouets pour les enfants de familles démunies ou de participer à des dîners organisés pour des personnes âgées isolées. J'étais jeune et faisais partis d'un groupe de "jeunes chrétiens" engagés et enthousiastes, et idéalistes aussi.
Aujourd'hui qu je suis un peu moins jeune, je l'avoue, il y a bien longtemps que j'ai cessé ce genre d'activités, peut-être un peu dépitée ou dépassée, ou les deux, par l'étendue de la tâche devant les multiplicités des misères humaines. Pour apaiser ma mauvaise conscience, je pourrais me réfugier devant le manque de temps à consacrer aux bonnes œuvres (déjà que je ne trouve pas 5 minutes pour me reposer), la priorité donnée aux enfants et à la famille, le constat amer mais lucide que l'on ne peut pas aider tout le monde. Il y a aussi la difficulté de me confronter à ma plus grande angoisse dans la vie, moi à qui l'idée de la mort ne fait pas peur.
Bref. Cette période de l'Avent est en effet propice à divers élans solidaires. L'entraide et le partage, quoi de mieux pour préparer son cœur et son esprit à accueillir Noël ? Et paradoxalement, pendant cette période, j'ai plutôt tendance à me replier sur moi-même... Pour être honnête, je n'ai pas envie de voir le négatif et me voile sciemment la face. Mais en fouillant l'Internet et notamment les réseaux sociaux, j'ai trouvé un certain intérêt au Calendrier de l'Avent inversé, découvert la semaine dernière chez Nath Manika et retrouvé encore ce matin chez Marie-Hélène. Le principe (illustré ci-dessous) est simple et peu coûteux en temps autant qu'en investissement, et ne demande pas plus d'effort que celui d'y penser. Je changerais la dernière vignette pour le logo d'une association telle que les Restos du Cœur ou la Croix-Rouge, car je pense qu'elles sont plus à même de distribuer nos dons de la manière la plus personnalisée et adaptée aux besoins de leurs bénéficiaires. J'y songe donc...
Quant au côté écoresponsable, chaque année, nous tâchons de limiter l'abondance de nourriture pour éviter le gaspillage et la sensation finalement pas si agréable que cela de trop-plein. La mission est de mieux en mieux remplie. Et cette année, comme j'ai commencé à le faire pour les cadeaux d'anniversaires des enfants et de leurs copains, je vais recycler les pochettes-cadeaux, qu'elles soient en papier ou en tissu déjà utilisées et récupérées ou cousues par moi. De même, nous versons en ce moment dans le cadeau d'occasion, qui nous a par exemple permis de renouveler la console de jeu du moyen Scarabouil à moindre pris. Mais notre prime expérience nous montre que ce système n'est pas toujours le meilleur marché, parfois (une fois au moins), plus cher que le neuf.
Et vous, que faites vous ?
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
Voir le profil de Nanie sur le portail Overblog