Dernière ligne droite

Cette semaine, traumatisée par ma mésaventure récente, j'ai encore réalisé deux albums photos supplémentaires. Mais désormais rassurée, je vais ralentir le rythme.

Lundi, c'était mon anniversaire. J'ai reçu beaucoup de mots gentils et d'encouragements, pourtant la journée fut horrible, jalonnée d'angoisses et d'idées noires (ce qui ne m'était jamais arrivé en 43 ans !), miraculeusement envolées (ou reléguées à l'arrière-plan, loin derrière) au retour bruyant et tapageur du reste de la famille, après l'école. J'ai alors plu profité de mon cadeau, d'un gâteau avec encore plus de chocolat que celui de la semaine précédente (ce qui est vivement conseillé pour le moral) et même d'un dîner au restaurant. De quoi voir la vie du bon côté !

Mercredi, comme la plupart du temps avec lui, j'ai partagé un moment sympa avec l'aîné que j'ai emmené dépenser son argent pour son plaisir. De quoi le voir ravi pendant plusieurs heures à compter, trier, classer, réorganiser ses cartes (et lui faire oublier les écrans... mais trop longtemps quand même). L'après-midi, j'ai dû récupérer le cadet avant même le début de sa séance de cirque, atteint qu'il était par un mal mystérieux (la fatigue ?) qui l'a transformé en pot de colle le reste de la journée. On ne comptait plus les jours mais les heures nous séparant du début officiel des vacances... Pour la première fois depuis de nombreuses semaines, je suis allée chercher la benjamine à son cours de gym. Melle Blabla était ravie, son flot de paroles ininterrompu pour preuve.

Jeudi, séance de piscine un peu bizarre pour les CM1 qui avaient pour consigne d'apporter un pyjama... Notre Scarabouil qui n'aime pas ce qui sort de son ordinaire a plaidé sa cause chaque jour pour ne pas y participer, ses arguments oscillant entre la gêne de porter en public un vêtement plutôt intime, la crainte d'être jugé voire moqué et l'angoisse de l'incertitude (on ne leur avait pas expliqué la raison). Finalement, il a pris sur lui et suivi la consigne et le jour J, nous avons pu constater que, malgré l'excitation affichée de tous ses autres camarades à l'annonce de cette fantaisie, certains (et plus qu'on ne l'aurait pensé) partageaient les mêmes inquiétudes. Quant à moi, bien que soulagée que la séance se soit bien passée pour mon Scarabouil, je reste dubitative sur son intérêt pédagogique...

Le même soir, j'ai rencontré l'anesthésiste qui aura ma vie entre ses mains dans 15 jours (c'est que j'ai conclu à la lecture du document d'avertissement que j'ai signé). Encore une fois fascinée par les mêmes attitudes de devin qu'avaient ses confrères de la maternité, tirant des conclusions sur mon état de santé rien qu'en me toisant. Encore une fois dépitée par les mêmes blagues idiotes sur l'intervention... Bref.

Vendredi, jour J, tant attendu. Le ciel est d'une belle couleur qui augure une belle journée mais 3 enfants sur 3 n'ont ni envie de se lever, encore moins celle d'aller en cours... On se motive les uns les autres en passant commande pour le goûter, qui sera acheté à la boulangerie, une fois n'est pas coutume. Et le soir, on remet les devoirs à plus tard...

Hier, les vacances ont commencé sur un air festif. L'après-midi, le moyen Scarabouil recevait enfin l'un de ses camarades, R., dont l'emploi du temps est tellement rempli des semaines à l'avance qu'on n'arrivait jamais à se caler. Et le soir, nous fêtions la pendaison de crémaillère d'un ami proche, devenu notre presque voisin.

Aujourd'hui, nous allons fêter l'anniversaire de Nana, et le mien, autour d'un repas léger et sans façon : raclette et gâteaux d'anniversaire...

Et demain, on change d'air... Quatre jours qui devraient nous faire le plus grand bien.