Unborn

Après un intermède café (auquel je n’ai pas le droit), coca (idem), eau (ah tiens, ça j’ai le droit !) et petits gâteaux (je n’ai pas vraiment le droit non plus, mais je l’ai pris quand même), la "soirée fantastique" a continué avec le film Unborn. Je ne connaissais pas du tout le postulat de ce film, mais le titre me disait bien qu’il s’agissait de quelque chose de tordu (si ce n’est pas né, c'est où ?).

C’est l’histoire d’une étudiante qui se met à faire des cauchemars horribles et à voir un peu partout une espèce d’enfant-fantôme malveillant qui la harcèle. Elle développe en même temps une maladie des yeux rarissime (elle n’a vraiment pas de chance !). Cherchant à soigner cette maladie, elle va de découvertes macabres en découvertes sordides (secrets de famille, possession, holocauste…). En réchappera-t-elle ?

Des 3 films de la soirée, ce fut le meilleur. Il est bien construit, on se laisse happer dans l’ambiance sans résistance. Les petits enfants sont flippants à souhait. La fin vire un peu dans le n’importe quoi puis dans le convenu : on nous dit explicitement ce qu’on avait déjà deviné depuis un moment. Du coup, l’effet tombe à plat. Dommage.

A noter : la présence de Gary Oldman, pas dans son meilleur rôle, mais toujours aussi intéressant.