20 Juin 2012
Depuis qu'il s'était rendu compte qu'il ne serait peut-être pas là pour sa propre fête, le père de famille était tout chamboulé. "Mais il sera tellement déçu, Milan, s'il ne peut pas me donner son cadeau !" Mouais... enfin, comme dirait le sage des cours d'école : "c'est celui qui le dit, qui l'est", hein !...
De son côté, à mesure que la date approchait, ledit Milan commençait à angoisser à l'idée de ne pas pouvoir finir son oeuvre à temps, d'autant que beaucoup d'enfants de sa classe avait déjà emporté le précieux trésor chez eux depuis plusieurs jours. Apparemment, la tâche était compliquée...
Quant au Mini-Scarabouil, il s'en moquait comme de sa première chaussette était serein : Maman avait récupéré le lingot d'or cadeau (petit mais trèèès lourd) en début de semaine.
Finalement, les parents s'étaient organisés pour pouvoir passer le dimanche après-midi avec leurs Scarabouils ; Papa était soulagé mais pas son grand :
- "Je serai là pour que tu m'offres ton cadeau. Tu es content ?
- [stupeur] mais il faut d'abord que je la finisse, ta cravate, comment je vais faire ?..."
Finalement (re), les parents se sont même arrangés pour déjeûner avec leurs Scarabouils qui ont couvert leur père de cadeaux : une carte-cravate porteuse d'une déclaration d'amour et un portrait en pâte à sel hyper-réaliste (les yeux bleu profond de Papa, on y croit !) de la part du grand qui a donc terminé ses réalisations en temps, ouf ! et un presse-papier de la part du petit.
Papa était ravi, content. Il en a presque occulté les pleurnicheries et autres caprices du grand. Presque.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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