Oui-oui & le grand carnaval

A chaque vacances de fin d'année, son spectacle. Cette fois-ci, l'expédition à Paris avait pour but le spectacle musical "Oui-oui & le grand carnaval". Les garçons n'étaient pas au courant. Mais ils se réjouissaient à l'avance de la seule perspective de prendre le train et de manger des sandwiches.

Et une fois le croque-monsieur & les chips engloutis, nos Scarabouils, toujours ignorants, se seraient sans doute contentés de la promenade digestive qui nous a mené dans un cours piéton et désert où ils ont pu se défouler à loisir (leur père n'étant pas en reste...).

Puis l'heure fatidique est enfin arrivée. Nous sommes entrés au théâtre... "C'est sûr, on va voir Oui-Oui ?" Alors, comme d'habitude dans ce genre d'endroit, les enfants ont été soumis à une foule de tentations quasi irrésistibles. Ils ont demandé. Nous avons refusé. Ils se sont résignés, sans caprice à déplorer.

Dans cette histoire, Oui-Oui est toujours en retard ; mais ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est l'organisation d'un carnaval sur le thème des pays. Au début, les personnages cueillent des fraises dans les bois... et soudain, il leur vient l'idée de faire un concours de costumes de carnaval. A ce stade, soit l'intrigue est très complexe, soit je suis un peu simplette, mais je cherche encore à comprendre le lien de cause à effet.

Evidemment, comme il s'agit d'un spectacle musical mettant en scène une "célébrité", je ne peux m'empêcher de comparer avec la prestation de T'choupi, l'année dernière. Je n'aurais jamais cru écrire une telle chose un jour, mais j'ai préféré T'choupi, et de loin ! Les styles de musique étaient tout aussi variés mais leur effet pas toujours très heureux, les textes des chansons beaucoup moins travaillés (qu'est-ce qu'on a entendu comme "lalalala" !), les chorégraphies assez simplistes et les péripéties de l'histoire un peu alambiquées.
Pour résumer, une histoire apparemment plus sophistiquée que celle de T'choupi qui prépare une fête d'anniversaire, mais un rendu plus "bébé".

Les enfants ont apprécié, et c'est ce qui compte puisque la surprise était pour eux. Nous sommes rentrés, fourbus mais flous contents (enfin, surtout fourbus vu nos têtes...) juste à temps pour goûter chez Nana où nous avons retrouvé notre Jeannette qui avait savouré le calme de quelques heures sans Scarabouils.