25 Août 2017
A notre retour en France, dans la base sudiste de ma belle-famille, j’ai repris une lecture entamée en avril, mais vite abandonnée pour cause de migraine foudroyante autant que persistante.
Cette fois, la plongée dans ce roman plaisant s’est avérée rafraîchissante. Une certaine grâce nous enveloppant ces jours-là, j’ai pu lire à l’envi : dans mon lit, sur la terrasse, dans le salon et même à la plage sans être trop parasitée par les sollicitations diverses des uns et des autres ; ce qui ne gâche rien.
Le roman de Virginie Grimaldi, « Tu comprendras quand tu seras plus grande », se déroule dans une maison de retraite. La vision des pensionnaires et de l’ambiance est certainement largement idéalisée, mais on s’y croit. On s’attache aux personnages, on s’intéresse à leurs péripéties. On en profite, même, pour réfléchir cinq minutes (ou plus, mais pas trop non plus), au temps qui passe, à la vie, la mort, l’avant, l’après, l’essentiel et le superflu. On se prend au jeu, on s’immerge dans cette histoire et pan ! le dénouement…
La clé de l’histoire, qui se veut une surprise mais qui vient comme un cheveu sur la soupe, pour gâter mon plaisir. En y repensant, je n’arrive pas à savoir si c’est le dénouement lui-même qui m’a déçue ou la construction maladroite de la fin du roman. Parce que l’histoire est jolie, somme toute, mais je reste heurtée. Quelque chose cloche dans les dernières pages. Dans la forme sans doute, comme si j’avais été forcée brutalement à tourner la tête à 180°C (alors que je ne suis pas une chouette).
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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