30 Mai 2018
Depuis quelques temps, peut-être certains de mes lecteurs les plus perspicaces l'auront remarqué, je pratique la course à pied.
La course à pied, c'est à la mode, certes. C'est aussi l'un des rares sports, pour ne pas dire le seul, qui soit à ma portée (autrement dit, à la portée de tout le monde). Je le pratiquais en dilettante lorsque j'étais étudiante, dans les parcs et dans les bois, histoire de m'aérer le corps et l'esprit, en alternance avec la natation trempette qui me délassait bien aussi. A cette époque, je n'avais aucune idée de mes performances, je ne regardais pas plus mon heure de départ que celle de mon retour et j'estimais la distance parcourue à la fatigue de mes mollets.
Un peu plus tard, m'étant mis en tête de passer un concours qui comprenait une épreuve physique, j'ai pris la course plus au sérieux, comptant mes pas, mesurant les distances et les temps pour évaluer ma vitesse et, accessoirement, ma note supposée à l'examen.
Puis j'ai mis au monde ma petite souris et pris mes distances avec toute forme de sport. Pas motivée, pas capable, contre-indiquée et contre-performante.
Récemment, une amie m'a proposé, machinalement, de participer à La Parisienne, une course officielle de 6.7 km qui a lieu en septembre, pour s'amuser entre copines. Cette course serait d'ailleurs l'occasion de revoir une autre amie après plusieurs années d'absence. J'ai hésité car je ne suis pas une grande sportive (7 km, c'était e bout du monde pour moi), mais j'ai accepté, selon le principe du "Pourquoi pas ?"
Dès lors, je me suis mise à m'entraîner sérieusement, alors que je n'avais plus pratiqué aucune activité physique régulière depuis longtemps. Trois fois par semaine, en moyenne. Les premières séances ont été laborieuses mais ce qui est bien avec la course à pied, c'est qu'on progresse vite. On est donc très vite encouragé à continuer, à courir plus vite, à courir plus longtemps.
Comme je ne suis pas complètement différente du commun des runners coureurs, j'ai partagé mes performances et certains de mes entraînements sur les réseaux sociaux. De fil en aiguille, plus ou moins par hasard (mais existe-t-il réellement un hasard ?), j'ai été amenée à m'engager dans une seconde course les 10 km pour elles, qui avait lieu fin mai. Nous étions mi-avril, je n'avais jamais couru 10 km, il me semblait que c'était le bout du bout du monde. Il était certain que j'étais folle mais j'ai accepté quand même. Et je l'ai fait ! J'ai rencontré des filles sympas, j'ai réalisé un temps dont je peux être fière, j'ai reçu la première médaille de ma vie et surtout, j'ai relevé le défi que je m'étais lancé à moi-même. Les petites victoires restent de vraies victoires !
Et maintenant ? Si je suis contente de ma performance, j'ai quand même envie de l'améliorer. Je m'y appliquerai au cours de mes entraînements, bien sûr. Mais j'ai également envie de participer à de nouvelles courses, histoire de formaliser mes progrès éventuels et de retrouver l'ambiance festive et l'émulation qui régnaient dans cette première course.
Une question me taraude cependant...
Quand j'étais étudiante, "dans le temps" comme aime à le dire le moyen Scarabouil, on parlait de jogging ou de course à pied et il me semble que les deux termes désignaient la même activité. De nos jours, on parle en plus de running. Je ne sais pas ce qui le différencie des appellations précédentes (et je m'en moque assez) mais j'ai remarqué que dans les boutiques, un T-shirt du rayon "Jogging" est deux fois moins cher qu'un débardeur du rayon "Running" et que le prix des meilleures chaussures de jogging est trois fois moindre que celui des chaussures de running de base.
Si quelqu'un peut m'expliquer...
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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