8 Mai 2018
Après plusieurs semaines manquées, je renouvelle ma contribution aux lundis collectifs, aujourd'hui sur le thème du parfum.
Le premier parfum que j'ai porté a été une eau de toilette de supermarché, dont j'ai oublié le nom, genre "jeune et jolie" (à moins que ce fut le nom d'une revue pour adolescente). Plus tard, je me suis entichée d'une eau de toilette masculine Azzaro. Puis j'ai butiné d'une fragrance à l'autre, au gré des différents échantillons et cadeaux reçus à diverses occasions. Le dernier parfum en date m'a été offert par celui qui allait devenir mon mari : "Obsession" de Calvin Klein (au nom lourd de sens).
C'est le dernier en date et il remonte aujourd'hui à plus de 10 ans puisque mon état d'enceinteté et l'exacerbation de l'odorat qui en découle me l'a fait abandonner prestement au fond d'un placard en 2007, et définitivement car quand je l'ai ressorti du fond du placard... il avait tourné !
Depuis lors, je n'ai plus porté de parfum, soit que l'odeur me dérange moi-même, soit que je ne veuille pas en porter pour cause de maternage, afin de ne pas dénaturer ni mon odeur, ni celle de mes bébés. La seule exception que j'aie tolérée est l'eau d'écorce d'orange Roger & Gallet. Mais aujourd'hui, je commence à trouver cette odeur un peu trop forte et je ne suis pas sûre de terminer le flacon.
Je rêve d'un parfum léger, fleuri, ni entêtant ni persistant, mais je ne trouve pas mon bonheur. En même temps, se parfumer n'est pas une obligation, tout comme se maquiller (ce que je ne fais pas non pus).
En attendant, je m'enivre des odeurs naturelles : celle de la peau de ma 5 ans qui est encore sucrée, du chèvrefeuille (ma favorite après la précédente), de l'herbe fraîchement tondue, de l'air iodé du bord de mer et de la garrigue, des arbres d'altitude...
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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