Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

"Tu viens jouer avec moi ?"

La mère de trois enfants que je suis est souvent sollicitée pour jouer avec l'un et/ou l'autre.
Jouer au ballon, jouer aux échecs, jouer à la maîtresse, jouer au badminton, jouer au monopoly, jouer au papa et à la maman. Jouer à tout et n'importe quoi, pourvu qu'on joue.

Malheureusement pour eux, je suis de ces mères qui n'aiment pas jouer.
Je n'aime pas du tout les jeux de stratégie car je me sens toujours bête, avec l'impression de ne pas comprendre les règles et leurs subtilités et d'avancer dans le jeu en ne prenant que des mauvaises décisions stratégiques.
Je n'aime pas plus les jeux de rôles car je ne me sens pas à l'aise dans l'improvisation, je ne sais jamais quoi dire ni quoi faire, ce qui met ma fille hors d'elle, parce qu'elle trouve souvent que je ne suis pas dans le ton.

Je n'aime pas beaucoup mieux les jeux sportifs, car la coordination corporelle n'est pas mon fort, mais comme c'est un état établi et reconnu, c'est encore à ces jeux que je me sens le moins nulle, même si je suis nulle en pratique (vous suivez ?). Encore faut-il qu'il ne s'agisse pas de jeux collectifs, car alors, je me sens toujours une piètre coéquipière.

Bref, pour être honnête, je n'aime pas jouer car je n'aime pas perdre. Et plutôt que de prendre ce risque, je préfère ne pas jouer du tout. Ce qui est dommage, je dois le reconnaître, c'est que je me comporte de la même manière dans tous les domaines. Je travaille à m'améliorer, mais ce n'est pas gagné (justement).

Pourtant, quand je vois la Grenabée s'occuper pendant des heures, à se raconter des histoires, inventer des univers et imaginer des camarades de jeu, il me semble me voir à son âge, et même plus tard. Mais ce genre de jeu n'appelant pas forcément de compagnie, je n'ai pas vraiment appris à jouer autrement que seule et les interactions que supposent un jeu de société sont un défi, pour ne pas dire une épreuve, chaque fois renouvelé, avec ce sentiment de devoir me mettre à nu à chaque partie (vous trouvez que j'exagère ?).

Heureusement pour eux, ils ont un père qui adore jouer, à tout et surtout avec eux.
Jouer aux jeux vidéo, jouer à des jeux de stratégie, jouer à des jeux inventés, jouer à des jeux de ballon, jouer à la plage et dans la mer. Jouer à tout et n'importe quoi, pourvu qu'il(s) joue(nt).

Du coup, ces enfants ne doivent pas être complètement malheureux...

 

Retour à l'accueil
Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
À propos
Nanie

Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
Voir le profil de Nanie sur le portail Overblog

Commenter cet article
F
J'ai l'impression que ce sont souvent les mères qui ne veulent/peuvent pas jouer, et les pères qui s'en donnent à coeur joie. Ici, nous jouons tous les deux, mais chacun ses spécialités bien que nous sommes polyvalents. ;-)<br /> Ce n'est pas non plus toujours évident de trouver la disponibilité tant physique que psychologique pour jouer avec ses enfants. J'avoue que pendant les vacances, c'est quand même plus simple.<br /> Et pour ce qui est de ne pas aimer perdre, c'est sûr que ce n'est pas agréable, mais il faut reprendre la devise de Coubertin, et ça passe mieux. ;-)
Répondre
V
Fiston 2, pour ne pas dire qu'il avait perdu, disait qu'il "avait gagné en dernier". Je trouve que c'est une façon plutôt positive de voir les choses...
Répondre
N
Point de vue intéressant ! je vais essayer... ;-)