10 Avril 2020
En ces temps de confinement, la quête du pain quotidien se fait à ses risques et périls. En conséquence de quoi les sorties à la boulangerie ont drastiquement diminué (1 à 2 fois par semaine max).
Mais notre baguette favorite sèche vite et nous devons donc les congeler pour ne pas être réduits au pain sec (et à l'eau). Mais notre congélateur n'étant pas extensible, il nous arrive quand même d'être à court de pain. En conséquence de quoi je suis amenée à en confectionner moi-même. Or, tout le monde le sait, ce n'est pas mon fort. Mais à situation exceptionnelle, efforts exceptionnels. J'ai ressorti mes recettes réputées inratables et me suis mise dans le pétrin aux fourneaux.
Pour commencer, j'ai voulu faire du pain de mie, denrée en rupture totale depuis le 16 mars, pour satisfaire les petits-déjeuners de notre ado désespéré. Ah oui, mais la levure boulangère est elle aussi en rupture et celle de qu'ai retrouvée au fond du placard était périmée... Résultat : une brique. Une brique au bon goût de pain, mais une brique qui a désespéré encore plus notre ado affamé.
En conséquence de quoi je me suis résolue à tenter de fabriquer du levain maison. Ce qui consomme de la farine. Or, la farine est elle-même devenue une denrée précieuse, et mon levain étant préparé, j'ai dû attendre d'en retrouver pour réitérer mon essai. Essai transformé avec ce levain à base de farine de sarrasin et de la farine complète. L'ado allait pouvoir se rassasier.
En parallèle, pour je me suis essayée à la baguette avec repos mais sans pétrissage. Résultat concluant, même si, évidemment, elles ne valent pas celles de notre boulanger favori. Faire du bon pain, c'est un métier. A chacun son expertise.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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