"Juste au ciel !"

10 mars 2012, comment parler de la Tour Eiffel sans jamais la montrer...

Ils en rêvaient (surtout le grand), nous l'avons fait : emmener les enfants visiter la Tour Eiffel.

Parce que Papa a toujours souvent de bonnes idées, et pour nous éviter de faire la queue (à nous les enfants en bas âge et autre femme enceinte), il avait acheté les entrées d’avance, pour 15h30. C’était sans compter sur l’organisation ultra rigoureuse de la société d’exploitation de la Tour dont la devise doit être « l’heure, c’est l’heure ! (mais ça dépend du référentiel…) » Parce que si un billet réservé pour 15h30 n’est plus valable si tu arrives à 15h45, il t’autorise tout de même à attendre dans le vent et sous la menace de la pluie pendant plus d’une heure, même si toi, tu as été parfaitement ponctuel. Heureusement qu'il y avait cette poignée de jeunes filles espagnoles à la langue bien pendue et aux poches pleines de bonbons qui nous ont officieusement servi de baby-sitters.

Ceci étant dit, ce fameux billet nous a permis de monter « juste au ciel » ou pas loin, jusqu’au 3^ème étage d’où les gens nous apparaissent comme des fourmis. Les enfants ont été impressionnés, quoique pas longtemps et ont couru partout. Les parents ont redécouvert le monument, chacun incapable de se rappeler s’il était déjà monté aussi haut.

Une fois le goûter pris parmi les nuages, il a fallu songer à redescendre. Deux équipes se sont constituées : les sportifs (le grand Scarabouil et son père) qui ont dévalé les escaliers à pied et les impotents (les autres) qui ont pris l’ascenseur. La première équipe a été la plus rapide, qui a eu le temps de prendre un second goûter en attendant les retardataires ralentis par une file d’attente interminable aux ascenseurs. Mais comme les sportifs sont fair-play, ils ont consentis à partager leur goûter (enfin, pas tous…)

"Hmm, ça a l'air bon ce que tu bois là..." ... "Essaie un peu de toucher à mon chocolat chaud pour voir !"