3 Novembre 2013
J'ai grandi dans l'idée que les plus grands auteurs de littérature étaient soit Allemands, soit Russes (parti pris parental). Pour autant j'ai très peu lu d'oeuvres allemandes ou russes (mon côté rebelle ?).
Mais récemment, je suis tombée sur le premier roman de Fiodor Dostoïevski, auteur russe du XIXème siècle (ce qui ne nous rajeunit pas).
"Les pauvres gens", roman épistolaire, recueille la correspondance d'une jeune fille maladive avec un vieux fonctionnaire, supposé être un parent éloigné. Tous deux vivent aussi pauvrement l'un que l'autre, dans des pensions voisines, mais ne se rencontrent pourtant jamais. Ils se soutiennent mutuellement en échangeant sur les petits événements de leur quotidien misérable. Le fonctionnaire, pris d'une affection démesurée, parfois ambigüe, pour la jeune fille, n'hésite pas à puiser dans ses maigres économies pour la gâter et adoucir sa condition.
Ils s'écrivent aussi simplement pour le plaisir d'écrire...
Il paraît que c'est un roman réaliste... Le fait est que l'intrigue est bien ancré dans la réalité, les deux pieds dans la misère sociale du Saint-Petersbourg de l'époque. Pour autant, la relation qui unit ces deux personnalités me semble des plus improbables.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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