26 Octobre 2017
Nous rendre en Serbie était le prétexte à notre road trip européen, la destination de nos vraies vacances, l’endroit où nous nous sommes posés une bonne semaine, histoire de profiter un peu des cousins pendant les trois premiers jours, de la piscine municipale en plein air tout au long de la semaine et d’expérimenter un déjeuner en terrasse par plus de 40°C à l’ombre, que la rivière toute proche n’arrivait plus à rafraichir (on a survécu !).
La rencontre avec les cousins était une jolie surprise. Ils passaient là quelques jours chez leur grand-mère pour échapper un peu à la chaleur étouffante de Belgrade. Ce fut l’occasion pour les enfants de partager de bons moments sur la balancelle ou le trampoline, à jouer au ballon dans la cour ou à divers autres jeux. Les enfants ayant grandi, la barrière de la langue s’est fait un peu plus ressentir que la dernière fois. Cependant, tous ayant à cœur de se faire comprendre, ils ont fait l’effort d’apprendre chacun quelques mots de la langue de l’autre (et en dernier recours, on fait parfois appel aux adultes polyglottes).
Nous avons coulé là des jours tranquilles, nous laissant vivre au rythme de nos envies, choyés par Nana, mais aussi par nos tantes bienveillantes, sous le charme de nos enfants si gentils et si bien élevés (oui, madame !). Elles ne sont pas forcément objectives mais cela fait toujours du bien à entendre.
Mini-leçon de géographie du mercredi
La Serbie est le plus étendu et le plus peuplé des États issus de l’ex-Yougoslavie. En incluant le Kosovo, elle s’étend sur une superficie de 88 361 km² et compte 7,06 millions d’habitants (en comparaison, la France s’étend sur 643 801 km² et compte 66,9 millions d’habitants). Elle possède environ 2 000 km de frontières avec 8 pays limitrophes. La Serbie subit un climat continental : froid en hiver (en témoignent les récits de déblayage de neige de mes tantes) et très très chaud l’été (comme nous l’expérimentons à chaque fois). Le pays, essentiellement montagneux, n’a pas d’accès à la mer mais possède de nombreux lacs et rivières.
Au menu, trop de choses trop bonnes, cuisinées avec talent et tendresse par mes tantes : projara, burek, soupes diverses, pain perdu, poivrons farcis, poivrons grillés, salades, gâteaux, etc. Et pour la caution diététique, une pastèque bien fraîche chaque après-midi.
Pour mémoire, le récit de l'étape 3 ici...
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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