29 Novembre 2017
Un couple fantasque élève un fils unique dans la fantaisie, le rejet de la routine et de tout ce qui est ennuyeux, la promotion de la légèreté et de l’imagination, voire du mensonge qui fait du bien. Les protagonistes s’inventent des vies merveilleuses. On n’aime pas l’école, alors on joue à faire l’école à la maison. On n'aime pas les courriers administratifs alors on en fait un tas qu'on peut éparpiller. On ne fait que ce qu'on veut, quand on veut, en faisant fi des convenances et des règles de base de la vie en société. Mais trop de légèreté finit par peser très lourdement.
Ce roman est assez déroutant. Plus tragique que comique. Je ne suis pas sûre de l'avoir vraiment aimé, mais pas sûre non plus du contraire. J'ai pris les personnages en grippe parce qu'ils me semblaient trop libres et que je trouvais cela soit injuste, soit factice, trop beau pour être vrai, soit énervant. Le fin mot de l'histoire m'a rassurée, en quelque sorte, mais je n'avais déjà plus d'empathie pour les personnages. Dommage.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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