23 Novembre 2017
Deuxième Stephen King à mon actif, avant peut-être la saga de La Tour Sombre dont mon mari, l’ultra fan, me vante les mérites avec insistance.
Revival est un roman d’horreur, qui cache son jeu pendant 90% du temps, voire plus. Avant le dénouement, qui devient de plus en plus intrigant à mesure qu’on avance dans la lecture, il s’agit plutôt d’une chronique relatant l’existence de Jamie, depuis ses 6 ans, âge auquel il fait la connaissance du charismatique Révérend Charles Jacobs, jusqu’à la vieillesse.
Tout au long de ces années, les chemins du pasteur et de Jamie vont se croiser à plusieurs reprises. Le révérend est passionné d’électricité, à laquelle il prête notamment des vertus thérapeutiques. A la suite d’un évènement dramatique, il va brutalement se détourner de Dieu au profit de l’électricité secrète qui l’aide à faire "renaître" ses semblables de diverses maladies ou addictions. Mais ces guérisons ont un prix…
A la fin de sa vie, plusieurs années après avoir fait renaître Jamie alors dépendant de drogues et d’alcool, le pasteur fera appel à lui pour l’assister dans son ultime expérience électrique, laquelle doit lui permettre, selon ses croyances et sa folie, de pénétrer le monde des Morts…
L’auteur nous endort donc la majeure partie du livre. On discerne bien que les expériences du pasteur et ses objectifs ne sont pas très catholiques, voire carrément obscurs, mais la finalité n’est nommée que très tard dans l’histoire, très peu de temps avant la dernière expérience désespérée.
Soyons honnêtes, la toute fin du roman est effectivement absolument horrible et ne laisse pas indemne. A ne pas faire lire aux angoissés de la mort ou aux incertains.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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