11 Mars 2019
... me diras-tu qui je suis ?
Aujourd'hui, dans le cadre des lundis collectifs, je mêle deux thèmes portant sur l'alimentation. Le premier remonte à l’Épiphanie, libellé comme ça : "Manger pour vivre : Galette, brioche ou rien? Et si on mangeait moins ? Détox, régime particulier, jeûne... Où en sommes-nous côté alimentation ?" Le second est celui d'aujourd'hui, qui propose de partager des recettes, trucs & astuces pour booster son alimentation (cure de vitamines, de pollen, cure détox...).
Entre la nourriture et moi, la relation n'est pas toujours simple, ni naturelle.
Principalement, je mange pour me maintenir en vie et en relative bonne santé. Dans cette optique pratique, je pourrais manger invariablement des pâtes, des laitages et des pommes de terre à tous les repas. Et exclusivement des fruits entre mai et septembre. Et du chocolat entre les repas, pendant toute l'année.
Et c'est bien là mon problème : je grignote entre les repas. Des choses douces à mes papilles et à mon âme mais certainement néfastes à ma ligne et à ma santé. Je grignote plus ou moins selon mes humeurs, le niveau de mon moral et le nombre de mes contrariétés. Dans les périodes favorables, je peux me passer de ces intermèdes. Cela s'en ressent très vite positivement sur mon bien-être physique. Mais ce sont aussi des périodes où ma tête va bien aussi. Ceci expliquant cela et rendant le cercle vertueux. Lors des périodes moins gaies, je mange toute la journée. Pas par faim. Par besoin, ou envie, ou nécessité inconsciente, enfin quelque chose qui n'est de l'ordre ni de la raison ni de physiologie. Je mange n'importe quoi, ce qui me tombe sous la main. Au début, j'y trouve satisfaction, mais après quelques temps, c'est l'inverse, je subis. Et c'est alors un cercle vicieux.
Du coup, je cherche des dérivatifs : boire au lieu de manger, commencer une activité au lieu de manger, changer la composition de mes repas (ce qui n'a aucun effet puisque je ne suis pas mue par la faim), au pire, changer la nature de ce que je grignote vers le plus sain, comme des fruits de toute sorte, qui restent une valeur sûre. Quand vraiment ma panse la coupe est pleine, je fais une journée de jeûne, qui me rend la sensation de faim et me permet de reprendre une meilleure alimentation, plus régulière dans le temps. Une autre assistance efficace est la pratique du sport qui rééquilibre le corps & l'esprit malgré eux, de même que leurs besoins.
Mais le tableau n'est pas si noir car je sais aussi prendre plaisir à manger de bons plats, de la cuisine gastronomique. Et mon mari veille, lui qui mange essentiellement par plaisir et aime cuisiner les produits frais et de saison, achetés au marché du coin, à des producteurs locaux. C'est lui, mon équilibre alimentaire.
Je me suis un petit peu écartée du sujet mais voilà ce qu'il m'a inspiré.
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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