30 Novembre 2020
Cette semaine, l'équipe des lundis collectifs se demande ce qui est prévu cette année du côté des calendriers de l'Avent : bricolé soi-même ? acheté ? ou abandonné au motif que, de toute façon, on ne va pas fêter Noël ?
Après plusieurs années de calendriers faits maison, cousus main ou bricolés, nous avons cédé à la tentation (et au plaisir, il faut l'avouer) d'offrir cette année, aux Scarabouils et à la Grenabée, des calendriers du commerce (hors de prix évidemment, mais pour une fois, on s'en moque).
On pourrait chercher des excuses du type : on s'y est pris trop tard pour la fabrication artisanale et de toute façon, on (la mère) n'avait pas d'idées géniales pour remplir les 25 pochettes. Ou encore, en cette période morose, comment résister à faire briller des étoiles dans les yeux des chérubins (même ceux de 13 ans) ? Ou même, à quoi bon vouloir toujours faire autrement alors qu'on sait pertinemment que le résultat sera nettement moins joli et l'effet sur la progéniture nettement moins éblouissant ? Pire encore, dire que c'est la fatigue physique et l'usure psychologique résultant de la peur du virus et des divers confinement, déconfinement, reconfinement successifs qui nous ont affaiblis et anéantis notre sens critique autant que notre aptitude à résister.
En vérité, ils n'ont rien réclamé du tout. Et cela nous faisait plaisir de leur faire plaisir en leur offrant le calendrier qui correspondait à leurs centres d'intérêts respectifs. Alors pourquoi s'en priver ?
Femme de prof, mère de deux Scarabouils et d'une Grenabée, je dépose ici les aléas et anecdotes qui feront les souvenirs de notre vie de famille
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